Les INDUSTRIES MÉCANIQUES, selon la FIM, (Fédération des Industries Mécaniques) ont enregistré de très bons résultats en 2008

Les INDUSTRIES MÉCANIQUES, selon la FIM, (Fédération des Industries Mécaniques) ont enregistré de très bons résultats en 2008 - sur la lancée d’ne progression continue depuis 2004 - mais qui ne sauraient cacher le brutal décrochage intervenu à la suite de la crise financière de septembre 2008. La profession qui compte 11300 entreprises de plus de 10 salariés a donc enregistré une hausse de son chiffre d’affaires (115 milliards d’euros) en progression de 3,8% par rapport à 2007. Ce sont les marchés de l’aéronautique, de l’énergie (dont le nucléaire) mais ausi le machinisme agricole et la restauration collective qui ont le plus tiré l’activité mécanicienne.
L’Union Européenne reste la principale destination des exportations. En phase avec la conjoncture mondiale, l’Asie Océanie est le première zone d’exportation, hors UE, restant stable par rapport à 2007. Les exportations ont chuté en Amérique du Nord et ont plutôt progressé en Amérique du Sud et en Afrique.
Les entreprises de la mécanique ont continué d’investir en 2008, enregistrant une progression des investissements de 5%.
Pour 2009, le retournement des marchés apparu au 4ème trimestre 2008 continuera de se creuser au premier semestre. L’investissement indusriel et la production se contracteront. Les facturations des industries mécaniques pourraient baisser de 4 points en 2009 avec de fortes disparités selon les professions. Ainsi, les secteurs liés à l’automobile, à la construction et aux biens d’équipements devraient connaître une année excessivement difficile, de l’ordre de -20%.
La FIM reste particulièrement mobilisée à court terme sur les mesures qui permettront aux entreprises en difficulté de sortir de la crise. Il est indispensable de mettre en place des moyens concrets d’amélioration de la compétitivité des entreprises. Pour cela, elles ont besoin de financement leur permettant de renforcer leurs fonds propres. La FIM propose la création d’un fonds de garantie - dont la dotation est en voie de constitution - géré par la CMGM (Caisse Mutuelle de Garantie des Industries Mécaniques), qui interviendra en garantie de prêts participatifs distribués par les banques. Assimilé à des fonds propres, sans entrer dans le capital de l’entreprise, le prêt participatif sera simple et sans garanties personnelles ou réelles, sur une durée pouvant aller jusqu’à dix ans. Il aidera tout projet identifié d’entreprise avec un effet de levier financier significatif.
Le programme ACAMAS, lancé par la FIM et le CETIM est centré sur la stratégie d’enreprise. Ce programme a permis d’identifier et d’expérimenter avec succès des priorités d’actions stratégiques pour les entrepfrises qui s’y sont engagées (plus de 500 PME aujourd’hui). Il faut également soutenir les entreprises à l’exportation avec des actions, comme celles, notamment, menées par le plan UBIFRANCE dont les crédits d’interventions ont été doublés passant de 10 à 20 millions d’euros. Par ailleurs, la FIM ainsi que d’autres fédérations, en liaison avec le MEDEF ont engagé des négociations avec le Ministère des Finances pour que des mesures appropriées soient rapidement mises en œuvre pour remédier aux problèmes de liquidités dans le financement du commerce international.
Parallèlement, la FIM continue d’étudier les conditions d’un développement pérenne des entreprises qu’elle représente, soutenant la suppression de la taxe professionnelle et souhaitant que la réforme de la fiscalité locale qui sera nécessaire pour accompagner cette mesure reste équitable en l’asseyant, par exemple, sur la valeur ajoutée des entreprises avec un taux national unique n’excédant pas 1,5%. La lutte contre la contrefaçon est indispensable pour la la propriété intellectuelle et l’innovation continuent d’assurer la compétitivité des entreprises et la FIM s’engage également pour cette défense.
A noter par ailleurs, la plateforme MECAFUTURE.FR qui symbolise la coopération entre les pôles de compétitivité mécaniciens français: ARVE INDUSTRIES, EMC2, MICROTECHNIQUES, MIPI, Pôle NUCLÉAIRE de BOURGOGNE, VIAMECA. Pour ces six pôles, le programme européen MANUFUTURE constitue une formidable opportunité pour travailler ensemble et s’associer afin de s’ouvrir à l’international dans des conditions optimales. La plateforme MECAFUTURE représente un poids de 620 entreprises adhérentes dont 500 PME, 104 centres de recherche, 436 projets labellisés dont 19 projets inter pôles grâce à Mecafuture, et des budgets de projets en cours de 466 millions d’euros. Les objectifs 2009 sont l’ouverture de cette plateforme vers des pôles filières pour lesquels la mécanique conntitue une thématique d’intérêt parmi d’autres comme PLASTIPOLIS (pôle plasturgie), AEROSPACE VALLEY et ASTECH (aéronautique), SYSTÉM@TIC (Industrie numérique avec un projet phare “l’usine numérique du futur).

Conjoncture Générale